Les vêtements de la cérémonie

Les communiantes


La silhouette générale des jeunes communiantes s'est considérablement transformée depuis les années 1930-1940. Aujourd'hui, l'aube assortie de son voile sobre a relégué les anciennes tenues de cérémonie dans les greniers nostalgiques de la mémoire. cependant, la couleur blanche pour les filles,  où se télescopent les symboles de la pureté virginale, de l'innocence, et de l'immaculée conception, reste le trait d'union de ces communions d'hier et d’aujourd’hui.

Le blanc


Pour l'église, le blanc est synonyme de pureté et d'innocence. Il est également la couleur de la Lumière et de l'Agneau, figure du Christ dans l'Ancien Testament. Le blanc est très présent dans la cérémonie de la communion solennelle, comment pouvait-il en être autrement ? La robe et le voile des communiantes sont blancs, comme souvent le costume des communiants ainsi que le nœud qu'ils portent au bras, par dessus leur veste, ainsi que les cierges qu'ils tiennent à la main. Les fleurs associées à ce sacrement sont également blanches : le lys et la rose.
Elles décoreront l'autel lors de la cérémonie, les couronnes fleurissant les cheveux des communiantes et ensuite les tables lors du repas. La rose est l'une des fleurs de la Vierge Marie et joue le rôle de l'accessoire essentiel dans des miracles qui nourrissent le culte de nombreux saints.
Dans les représentations de ces évènements, les artistes ont souvent préféré les colorier en rouge, en rose et en blanc.
Pour la communion, cependant, deux symboles sont conjugués :  le blanc et la rose.
Dans la symbolique religieuse, le lys et le blanc sont intimement liés ; d'ailleurs, dans certaines langues anciennes, le même mot désignait la fleur et la couleur. Cette fleur joue un rôle important dans le culte de Marie. Le lys apparaît très souvent dans les représentations traitant de l'Annonciation. L'archange Gabriel tend un rameau de lys blanc à Marie, ou un bouquet de lys blanc dans un vase est placé entre les deux personnages.
Leur présence affirme la pureté et la virginité de Marie

Les habits de cérémonie


La jeune fille portait une robe en mousseline sur un jupon orné de dentelle, une large ceinture, et un long voile d'organdi que des épingles aux bouts en perles fines accrochent au bonnet, constituant les pièces maîtresse du protocole vestimentaire obligé.
De grands "plis religieux" ornent le bas de la roche et du bonnet. Ainsi les jeunes filles cheminent-elles vers l'église, dans leurs chaussures de daim blanc.
Au tout début du siècle, elles s'avançaient, parées d'une couronne de roses fleurissant leurs chevelures de petites "Marie" réincarnée...

Le jeune homme, quant à lui, dans les années 1930 abandonne les vêtements de l'enfance.
Il porte pour ce jour inoubliable, un pantalon gris et spencer s'arrêtant au bas de la taille, et qui construisent une silhouette placée sous le signe d'une solennité grave à la classique sobriété.
Dans les années 1940, le costume bleu marine d'une élégante netteté est de mise. Et le brassard, en forme de gros nœud à l'impeccable blancheur, oblige ces petits messieurs.


Share by: