Pour l'église, le blanc est synonyme de pureté et d'innocence. Il est également la couleur de la Lumière et de l'Agneau, figure du Christ dans l'Ancien Testament. Le blanc est très présent dans la cérémonie de la communion solennelle, comment pouvait-il en être autrement ? La robe et le voile des communiantes sont blancs, comme souvent le costume des communiants ainsi que le nœud qu'ils portent au bras, par dessus leur veste, ainsi que les cierges qu'ils tiennent à la main. Les fleurs associées à ce sacrement sont également blanches : le lys et la rose.
Elles décoreront l'autel lors de la cérémonie, les couronnes fleurissant les cheveux des communiantes et ensuite les tables lors du repas. La rose est l'une des fleurs de la Vierge Marie et joue le rôle de l'accessoire essentiel dans des miracles qui nourrissent le culte de nombreux saints.
Dans les représentations de ces évènements, les artistes ont souvent préféré les colorier en rouge, en rose et en blanc.
Pour la communion, cependant, deux symboles sont conjugués : le blanc et la rose.
Dans la symbolique religieuse, le lys et le blanc sont intimement liés ; d'ailleurs, dans certaines langues anciennes, le même mot désignait la fleur et la couleur. Cette fleur joue un rôle important dans le culte de Marie. Le lys apparaît très souvent dans les représentations traitant de l'Annonciation. L'archange Gabriel tend un rameau de lys blanc à Marie, ou un bouquet de lys blanc dans un vase est placé entre les deux personnages.
Leur présence affirme la pureté et la virginité de Marie